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 hate and love are friends. pv; chastity edwards

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Isaac Eros Fitzgerald
invoquer la postérité c'est faire un discours aux asticots
Isaac Eros Fitzgerald


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MessageSujet: hate and love are friends. pv; chastity edwards   hate and love are friends. pv; chastity edwards EmptyDim 30 Nov - 1:21

La cacophonie du monde extérieur me tira soudainement de ma torpeur. J'ouvrais les yeux, assaillis par une violente lueur blanche. Je m'extirpais avec difficulté des draps qui m'enserraient le corps et allais fermer la fenêtre qu'on avait laissé grande ouverte. Elle s'était enfuie, une fois de plus. Je ramassais le cendrier qu'elle avait laissé trainer au bord de la fenêtre, la cigarette qui s'y trouvait fumait encore. Je la portais à mes lèvres avant de l'écraser violement. Je me dirigeais vers la cuisine, enjambant le bordel infâme qui régnait dans l'appartement. Alors que je posais le cendrier dans l'évier, j'essayais de me souvenir des événements de la veille. Sans résultat. Je ne me remémorais que les bruits, la musique et l'appartement surpeuplé. Par qui ? Aucun souvenir. Je posais mon regard aux alentours. Des bouteilles d'alcool, des cendriers, des canettes de bières jonchaient le sol. Tout était en désordre; comme pratiquement chaque soir. Et elle, je me souvenais parfaitement de sa présence. La musique, si forte, et elle, bouteille à la main, se frayant un passage parmis la foule, me rejoignant. Son corps se mouvant face à moi, le corps vêtu d'une de ces petites robes qui lui allaient si bien. Elle était si belle, si envoûtante. Ses longs cheveux bruns, collant contre son corps maigre et frêle. Ses yeux perçants s'ancrant dans les miens et ses lèvres frôlant ma bouche, mon cou. Puis elle m'avait giflé, je n'avais pas réagis, j'avais l'habitude. Et ses ongles s'étaient ensuite enfoncés dans ma peau, elle m'avait griffé de toutes ses forces. Et elle avait finalement rit avant de prendre une nouvelle gorgée de vodka. Elle était si belle, si envoûtante. Je passais nonchalement mes doigts sur les fines cicatrices qui se trouvaient sur mon torse, quatre griffures parfaitement droites. Un sourire étira mes fines lèvres. Non, je ne l'avais pas rêvé. Mais cela signifiait alors qu'elle était bel et bien partie; et à vrai dire ça ne m'étonnait plus. Elle partait, elle revenait, je partais, je revenais. Nous passions notre temps à partir et revenir sur nos pas. Et je ne pense pas m'avancer en disant que nous aimions ça. C'était un jeu qui s'était mis en place, malgré nous, mais nous avions continué, nous lui avions permit de prendre réellement forme. Et il nous était désormais impossible de nous en défaire.
Je quittais la cuisine et trouvais au passage mon portable qui semblait avoir baigné dans une mer de brandy. Je haussais les épaules; il avait vu bien pire. Je ramassais un jean qui trainait aux pieds du canapé. Je l'enfilais, ne prenant pas la peine de passer un t-shirt. Puis je me laissais tomber sur un fauteuil, triturant mon portable. Devais-je l'appeler ? Je n'hésitais pas longtemps et composais son numéro. Elle ne répondrait pas, je le savais déjà, mais il fallait que je tente. Un étrange bruit attira mon attention. Quelque chose vibrait, pas très loin. Mon regard se posa sur un verre à moitié vide dans lequel était plongé le portable que j'étais en train d'appeler. Un long soupir s'échappa de mes lèvres entrouvertes et je tirais une cigarette d'un paquet égaré qui se trouvait sur la table basse. Que s'était-il donc passé ici ? Je grattais une allumette et tirais une longue bouffée avant de recracher un épais nuage opaque. En tout cas, si son portable était encore ici, elle reviendrait. Chastity Edwards allait repasser cette porte, pour la énième fois et je serais là.
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Chastity Edwards

Chastity Edwards


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MessageSujet: Re: hate and love are friends. pv; chastity edwards   hate and love are friends. pv; chastity edwards EmptyDim 30 Nov - 13:43

    J'ouvre les yeux, sur une chambre qui n'est pas mienne. Et pour une fois. Je sais à qui elle appartient. Une odeur particulière m'envahit. Une odeur qui m'est particulière. Que je connais bien. Une odeur de cigarettes, de bière, d'autres alcools et de sueur. C'est l'odeur du lendemain. Le lendemain de la fête. C'est une odeur qui n'est pas très agréable. Et que j'apprécie pourtant. Car cette odeur fait partie de mon quotidien. Elle fait partie de moi. J'ouvre la fenêtre. M'assieds sur le rebord avec un cendrier. Et comme à chaque fois que je me réveille ici. Je fume. Tout en pensant à la veille. Je me souviens d'avoir su que tu organisais quelque chose chez toi. Tu ne m'as pas invité. Mais je me suis invitée. Vêtue d'une petite robe. De celles qui me mettent en valeur. De celles qui sont un peu provocantes et élégantes à la fois. De celles que tu ne peux t'empêcher d'enlever. Je savais ce qui allait se passer. A chaque fois c'est pareil. Alors je suis entrée. Et je t'ai vu. Dès le début. Mais je suis d'abord allée dans les bras d'inconnus. Pour profiter. Parce que toi je t'ai déjà. Je peux t'avoir à n'importe quel moment. Alors j'ai préféré passer d'inconnus en inconnus. Les essayer. Voir s'ils en valaient la peine. Mais aucun n'arrivais à ta hauteur. Je me suis décidée à te rejoindre. Bouteille à la main. Et notre jeu a recommencé. Tu ne réagissais pas. Tu me regardais agir. Quoique je faisais. Tu te laissais faire. La fin je ne m'en souviens plus très bien. Je n'étais pas en état. Ca s'est terminé dans ton lit. Comme à chaque fois. Et je sais que j'aime ça. Notre jeu. Je ne me souviens même pas du commencement. Mais maintenant je ne peux plus me passer de ce jeu destructeur. Ca m'est impossible. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé. Mais c'était trop tard. Une fois que nous avons commencé. Il nous est impossible de nous arrêter. Il y a des personnes avec qui une fois me suffit. Mais avec toi j'en veux plus. Toujours plus. Tu es privilégié. Le sais-tu ? Mais peut-être suis-je moi aussi privilégiée ? Sûrement. Je sors de mes pensées. Tu commences à bouger. Il est l'heure pour moi de partir avant que tu ne te réveilles. Je m'habille de ma robe qui traine sur le sol. Elle est sale et n'a plus le même charme qu'hier. Mais peu importe. Je n'habite pas loin. Il y a des avantages à habiter dans le même quartier. Je m'assieds sur le lit une seconde. Le temps de passer mes ongles sur ton dos nu. Et je me lève. Je te quitte. M'enfouis comme à chaque fois.

    Je m'apprête une nouvelle fois à entrer chez toi. Pourquoi ? Parce qu'une fois chez moi, je me suis rendu compte d'une chose. J'avais oublié mon portable. Et même s'il est rare que j'appelle des personnes, vu le nombre de mes amis. Sans portable je ne suis rien. Je me suis changée. Me débarrassant de ma robe pour opter pour quelque chose de plus confortable. J'ai pioché dans ma garde robe sans regarder ce que je prenais. Au au final, je me retrouvais affublée d'un tee-shirt trop large pour moi avec un pantalon un peu trop moulant mais qui ne moulait pas sur moi. C'était loin de l'ensemble parfait et sexy. Mais je ne voulais pas paraître comme la nuit. Les gens me regardaient bizarrement dans la rue. Ca me faisait rire. Je pousse ta porte. Et entre chez toi. Tu es assis dans un fauteuil, un léger sourire aux lèvres. Tu savais que j'allais revenir. Je cherche mon portable des yeux. Il est là. Dans un verre à moitié vide. Je le prends et me retourne vers toi. Marche dans ta direction pour m'asseoir sur toi. Face à toi. A califourchon sur tes jambes. Et je remarque quatre griffes parfaites sur ton torse. Je souris et passe mes doigts dessus. Lentement.
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Isaac Eros Fitzgerald
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Isaac Eros Fitzgerald


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MessageSujet: Re: hate and love are friends. pv; chastity edwards   hate and love are friends. pv; chastity edwards EmptyLun 1 Déc - 0:20

it's such a bad idea to fall in love with the lady of the night

Et elle passais la porte; comme je l'avais prévu. Elle me ferait croire qu'elle ne revenait que pour son portable, mais je savais que c'était faux. Elle ne pouvait pas résister, tout comme moi. Nous étions enfermés dans ce cercle vicieux qui ne prendrait jamais fin. Je l'espérais du moins. Elle me faisait vivre un cauchemard, mais c'était tellement bon. Elle me faisait sentir vivant, comme jamais. Elle était si belle et si compliqué. Je l'avais sû dès le départ que rien ne serait simple avec elle. Je l'avais vue se déhancher sur cette piste de danse bondée; il y avait tant d'autres filles à côté, certaines plus belles, et surtout plus faciles à attraper, mais je n'avais vu qu'elle ce soir là. Elle m'avait envoûté, comme tant d'autres avant moi. Elle avait cette emprise sur moi et elle l'exerçait sans retenue. Elle aimait jouer, je pouvais le lire dans son regard. J'espérais simplement ne pas être qu'un simple jouet à ses yeux; j'espérais ne pas être comme ces nombreux autres qui passaient dans son lit. Je voulais être l'exception. Un sourire étira mes fines lèvres alors qu'elle se dirigeait vers moi, affublée d'un large t-shirt et d'un jean bien trop grand pour elle. Elle était différente; mais la même en même temps. Elle avait troqué son accoutrement de fille de joie pour quelque chose de simple et de basique.
Elle me regardait à peine. Son parfum parvint à mes narines, j'inspirais fortement. Elle se saisit de son portable et se tourna vers moi. Ses longs cheveux emmêlés tombaient en cascade le long de son dos. J'eus soudain envie de me lever et de me ruer sur elle et d'embrasser chaque millimètre de son corps, la couvrir de baisers brûlants, mais je me retins. Elle se dirigea vers moi, une lueur animale dans les yeux. Puis elle s'assit à califourchon, face à moi. Je la regardais, sans rien dire. Ses doigts gelés carressèrent leur propre marque, un fin sourire étirait ses lèvres. Je la saisit violemment par les hanches et passait mes mains sous son t-shirt, enfonçant avec douceur mes ongles dans sa délicate peau. Je lâchais ma prise, peu à peu et attrapais son visage de mes larges mains et l'attirais vers moi. Nos lèvres se rencontrèrent, puis nos langues s'entremêlèrent en un baiser animal et passionné. Puis elles se séparèrent, à regrets. J'attrapais sa chevelure brune et tirais violemment ses cheveux, inclinant sa tête vers son dos et déposais un baiser entre sa poitrine et son cou. Un frisson de plaisir parcourut son corps, je me redressais, relâchant sa crinière.

- je le connais ? celui que tu es allé voir de si bon matin ?

Je posais une de mes mains sur une de ses fines cuisses et saisit, de ma main libre, une bouteille de vodka presque pleine qui trainais à mes pieds. Je la débouchonnais et en avalais une gorgée. Je portais ensuite ma cigarette qui avait continué à se consumer entre mes doigts à ma bouche et recrachais un épais nuage grisâtre dans le visage de la farouche brune qui se trouvait face à moi avant de lui tendre la bouteille.

why couldn't god give her to left feet, then she couldn't run away from me
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Chastity Edwards

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MessageSujet: Re: hate and love are friends. pv; chastity edwards   hate and love are friends. pv; chastity edwards EmptySam 6 Déc - 17:35

    J'aimerais partir. Me lever. M'enfouir. M'éloigner de toi. Sans me retourner. Pour te prouver que je peux te résister. Résister à la tentation. Pour te prouver que je suis forte. Et pour me le prouver par la même occasion. Mais je ne peux pas. Et toi non plus. C'est trop tard. Ce que nous avons commencé fait partie de nous maintenant. De moi. C'est trop tard pour partir. Car déjà tes mains sous mon tee-shirt me disent de rester. J'aime trop le contact de tes larges mains sur ma peau que pour partir. La contact de tes ongles dans la peau de mon corps trop frêle. Tu n'étais qu'un jeu au début. Qu'un simple jeu. Comme tous. Tu n'étais ni plus ni moins. Maintenant tu es plus que ça. J'aurais aimé que tu reste un jeu. Mon jouet. Mais ça na pas duré. Tu es devenu plus qu'un jouet. Tu es une drogue dont je ne peux me passer. Tu es le seul qui me rend folle. Le seul que je vois plus d'une fois. Le seul avec qui c'est différent. Et ça me fait peur. J'ai peur de m'attacher. Trop. Alors je passe de lit en lit. Beaucoup plus qu'auparavant. Pour essayer de me détacher de toi. Pour essayer de t'oublier. Un peu. Je sais que c'est peine perdue. Mais je ne peux m'en empêcher. Comme quand je me dis que je ne reviendrai plus. Que c'était la dernière fois. Je ne peux m'empêcher de revenir. Tout comme toi tu reviens toujours. Il n'y a qu'avec toi que j'ai l'impression que c'est mieux. Tu m'attires vers toi. De tes mains sur mon visage. Nos lèvres se rencontrent en un baiser fougueux et passionné. Mon visage se retire. A regret. J'ai encore le gout de tes lèvres sur les miennes. Et je n'ai qu'une envie. Recommencer. Mais je ne le fais pas. Je te laisse agir. Tu tires violemment sur mes cheveux pour déposer un baiser au dessus de ma poitrine. Je frissonne de plaisir. Tu sais exactement ce qu'il faut faire. Fougue. Beaucoup de violence. Un peu de douceur. J'aimerais être la seule et l'unique pour toi. Je sais que je ne le serai peut-être jamais. Parce qu'il y a les autres. Celles que tu désires. Et celles qui te désirent. Celles que je déteste au plus profond de mon être. « je le connais ? celui que tu es allé voir de si bon matin ? »

    « sûrement. mais je ne te donnerai pas son nom. sauf si tu arrives à me convaincre. d'une manière ou d'une autre. »

    Je prends la bouteille de vodka que tu me tends et en avale quelques gorgées. Sans que mes prunelles quittent les tiennes. Le liquide chaud passe dans ma gorge. De l'alcool, un fauteuil et toi. Je ne vois pas ce que je pourrais demander de plus. Je rapproche mon visage du tien. Et le descends vers ton épaule. Que je mords suffisamment pour laisser apparaître une jolie marque de mes dents. Je dépose un petit baiser juste à côté de tes lèvres et prends la cigarette que tu tiens entre tes doigts. Cigarette que je porte à mes lèvres. Pour à mon tour cracher la fumée en ta direction. Et te sourire.
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